Guillaume Kasbarian : Un coming-out en pleine tempête politique
Q : Que vient d’annoncer Guillaume Kasbarian ?
R : Il a révélé son homosexualité et présenté son compagnon, Antoine, dans une interview à Paris-Match.
Q : Pourquoi est-ce important ?
R : Parce que parler d’amour alors que son gouvernement risque de tomber aujourd’hui, c’est osé.
Q : Qui est son compagnon ?
R : Antoine, un ancien pilote militaire devenu pilote pour Air France. Un duo qui plane haut.
Q : Que dit Kasbarian sur sa démarche ?
R : "Ce qui est important, c'est de se sentir libre et de faire sa vie avec qui on veut." On valide.
Q : Est-ce une opération de communication ?
R : Non, selon lui. Mais bon, difficile de ne pas faire le lien avec l’agitation politique actuelle.
Q : Comment réagit le public ?
R : Kasbarian espère que ça passera inaperçu. Si c’est le cas, selon lui, "la partie est gagnée."
Q : Est-il le premier ministre à faire son coming-out ?
R : Non. Guillaume Dussopt et Gabriel Attal l’ont précédé. On peut dire que l’Assemblée devient de plus en plus inclusive.
Q : Que se passe-t-il d’autre pour Kasbarian aujourd’hui ?
R : Une motion de censure qui pourrait faire chuter le gouvernement et une grève des fonctionnaires. Journée chargée.
Q : Quel message tire-t-on de cet acte ?
R : Être soi-même, même au cœur d’une tempête politique, est un acte de courage.
Q : Une anecdote sur Antoine ?
R : Il a piloté les avions empruntés par les chefs d’État français. Bref, il connaît déjà la pression.
Q : Dernière pensée ?
R : Si Kasbarian peut gérer un coming-out, une grève et une motion de censure en une journée, il peut sûrement tout gérer. Bravo.