"Marre des normes, des interdictions, des boulets qui plombent les fermes !" s'insurge la ministre de l’Agriculture.

Pour apaiser la colère, elle dégaine une nouvelle arme : un « Conseil d’orientation pour la protection des cultures ».

Traduction : un comité où agriculteurs, chercheurs et fabricants vont décider quels pesticides doivent être traités en priorité par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses).

En gros, on crée une file VIP pour les produits qui sauvent les récoltes en urgence.

Un geste destiné à booster la compétitivité des exploitations, mais qui pourrait aussi transformer l’Anses en machine à tamponner les demandes.

Simplification ou fast-track pour les intrants chimiques ? Une chose est sûre : ça ne calmera ni les écologistes ni les insectes, qui n'ont pas été invités au Conseil.