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Marine Le Pen s'était présentée comme « la candidate de la révolte populaire » face à Nicolas Sarkozy

Marine Le Pen

En février 2012, Marine Le Pen, alors présidente du Front National (FN), avait revendiqué lors du JT de TF1 le statut de « candidate de la révolte populaire ». Elle avait vivement critiqué Nicolas Sarkozy, qualifié de « président du Fouquet's » et « des élites », l'accusant de vouloir « faire oublier en deux mois ce qu'il avait fait pendant cinq ans » à la tête de l'État.


Des attaques contre Sarkozy et Hollande


Marine Le Pen avait fustigé la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy, estimant que sa tentative de se présenter comme « le candidat du peuple » était peu crédible.


« Il a été le président des élites pendant cinq ans, et aujourd'hui, il voudrait nous faire croire qu'il est le candidat du peuple. Qui peut croire cela ? », avait-elle déclaré.


Elle avait également accusé le président sortant de divers échecs, notamment d’avoir provoqué « l’effondrement du pouvoir d’achat », « l’explosion de l’immigration » et une hausse de l’insécurité.


François Hollande n’avait pas été épargné non plus, Marine Le Pen reprochant au candidat socialiste de tenir des discours contradictoires selon son auditoire, notamment dans un article publié dans The Guardian.


Convention présidentielle à Lille


Ces déclarations avaient été faites à l’approche de la convention présidentielle organisée par le FN à Lille ce même week-end, où Marine Le Pen avait mobilisé ses soutiens en vue de l’élection présidentielle.


Un contexte compliqué pour Le Pen


En difficulté dans les sondages, qui la voyaient s’éloigner du second tour, Marine Le Pen avait tenté de se poser en « candidate de la vérité face au mensonge » et en alternative au « système ».


Interrogée sur son programme économique, en particulier la sortie de l’euro, elle avait éludé la question, préférant réaffirmer son rôle de porte-parole de « la révolte populaire ».


Pas de commentaire sur la condamnation de Jean-Marie Le Pen


Marine Le Pen avait refusé de commenter la condamnation récente de son père, Jean-Marie Le Pen, à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour « contestation de crimes contre l’humanité ».


Lors d’un échange avec Claire Chazal, elle avait répondu : « Si je pouvais éviter de perdre mon temps à parler d’une affaire vieille de sept ans, ça m’arrangerait. »

December 23, 2024

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