C’est le grand bal à l’Élysée. Olivier Faure, en pleine séance d’autopersuasion, jure que non, le Parti socialiste n’est pas « à vendre » avant sa petite virée chez Macron.

Il faut dire que les socialistes viennent d’avoir une idée lumineuse, façon ampoule basse consommation : un pacte de « non-censure » avec toutes les forces de l’Assemblée, sauf le RN. Genre, on se regarde dans le blanc des yeux et on promet de ne pas saborder le navire, tout en refusant de se tenir la main sur la photo de famille.

Problème : chez les Insoumis, ça grince des dents. Sur BFMTV, Manuel Bompard brandit le carton jaune : pas question de s’embourber dans une mini-coalition avec les macronistes, oh là là.

Pendant ce temps, Faure sort l’argument massue : « Nous, le PS, pas à vendre ! ». Comme si quelqu’un était venu avec un chariot et une étiquette de prix. Bref, la comédie politique continue, chacun joue sa partition, et dans la brume du Palais, on se demande qui va réellement faire une affaire.