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Percuter des oiseaux en vol est la hantise des pilotes...

Épave d'un avion de la compagnie aérienne Jeju Air sur un terrain, pompiers à proximité. Ciel gris, forêt en arrière-plan.

Percuter des oiseaux en vol est la hantise des pilotes, car ces collisions, appelées bird strikes, peuvent endommager les moteurs ou le pare-brise de l'avion, parfois de façon critique.


Les moteurs modernes sont conçus pour résister à l’impact d’un oiseau de taille moyenne, mais un essaim d’oiseaux ou un oiseau plus grand, comme une oie ou un aigle, peut provoquer une panne moteur.


Par exemple, en 2009, le vol US Airways 1549 a dû amerrir sur le fleuve Hudson (NYC) après qu’une collision avec une volée d’oies canadiennes a entraîné une perte totale des deux moteurs.


En effet, un impact à haute vitesse avec un oiseau de taille moyenne peut générer une force équivalente à 3 tonnes sur une petite zone, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).


Ces collisions causent en moyenne 13 000 incidents par an dans le monde, entraînant des coûts de réparation estimés à plus d'un milliard de dollars.


Pour prévenir ces incidents, les aéroports utilisent des mesures comme des radars spécialisés pour détecter les oiseaux en vol, des filets sur les points d’eau proches, ou des canons sonores pour effrayer les volatiles. Certains aéroports vont jusqu'à employer des biologistes pour gérer la faune locale et éviter les zones à forte concentration d'oiseaux.

December 29, 2024

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