Q : Pourquoi Carlos Tavares quitte Stellantis ?

R : Officiellement, c’est une retraite anticipée. Officieusement, les actionnaires en avaient marre.

Q : Combien Stellantis va-t-il lui verser en partant ?

R : Plusieurs dizaines de millions d’euros. Oui, ça pique.

Q : Pourquoi une telle somme ?

R : Parce qu’après avoir redressé PSA et orchestré la fusion avec Fiat-Chrysler, il a négocié un bonus digne d’un record.

Q : Combien gagnait-il en 2023 ?

R : 36,5 millions d’euros. Apparemment, être le PDG le mieux payé de l’industrie auto, c’était son truc.

Q : Comment a-t-il justifié son salaire ?

R : En Moselle, il a déclaré que 90 % de ses revenus venaient des résultats de l’entreprise. En gros : "Je mérite chaque centime."

Q : Et l’État français, qu’en pense-t-il ?

R : Emmanuel Macron avait déjà qualifié sa rémunération d’"excessive" en 2022. On imagine qu’il n’a pas changé d’avis.

Q : Que pensent les actionnaires de son départ ?

R : Ils sont mitigés : contents des résultats, mais lassés des désaccords avec Tavares.

Q : Quel est l’héritage de Tavares ?

R : Il a sauvé PSA, réussi une mégafusion et généré des bénéfices records. Mais bon, ça ne suffit pas toujours.

Q : Stellantis regrettera-t-il son départ ?

R : Peut-être, mais pas avant d’avoir encaissé la facture de son chèque de départ.

Q : Quel est le vrai problème ici ?

R : Savoir si un patron peut justifier de tels salaires pendant que le commun des mortels galère à payer son plein d’essence.