
Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d'habitants déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l'avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.
L'Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à «assumer pleinement ses responsabilités» à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l'annonce de l'accord. Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d'être anéanti, contrairement à l'objectif qu'avait fixé Benjamin Netanyahou, selon des experts.
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