La guerre fait rage entre les États-Unis et la Chine pour remporter la bataille des robots humanoïdes
La guerre fait rage entre les États-Unis et la Chine pour remporter la bataille des robots humanoïdes, avec des avancées concrètes et stratégiques dans des secteurs clés.
Aux États-Unis, Tesla a présenté en 2023 son robot Optimus, capable de réaliser des tâches répétitives en usine, comme déplacer des composants ou assembler des pièces, avec un coût de fabrication estimé à moins de 20 000 dollars.
De son côté, Boston Dynamics teste des modèles comme Atlas, qui peut soulever des charges lourdes, grimper, et effectuer des missions de secours dans des environnements dangereux.
En Chine, Xiaomi a lancé CyberOne, un robot humanoïde capable d’interagir avec des humains grâce à des systèmes avancés de reconnaissance vocale et émotionnelle.
Par ailleurs, Unitree Robotics, souvent surnommée le 'Boston Dynamics chinois', a dévoilé des prototypes militaires bipèdes équipés de capteurs pour des missions logistiques en terrain difficile.
En 2024, la Chine a également annoncé un investissement de 150 milliards de dollars sur cinq ans dans la recherche en robotique, surpassant largement les budgets américains dans ce domaine.
Cette compétition ne se limite pas à l'industrie civile. L’armée chinoise a récemment testé des robots humanoïdes capables de transporter des munitions et des équipements dans des zones de conflit, tandis que le Pentagone finance des projets de robots autonomes pour le ravitaillement sur le champ de bataille.
Ce duel technologique met en évidence les enjeux stratégiques de la robotique humanoïde, non seulement pour l’efficacité industrielle, mais aussi pour la domination géopolitique et militaire à long terme.